Les frais de scolarité d’une école de commerce sont un investissement sur le long terme. Les écoles et les programmes reconnus par l’État et à l’international sont généralement plus onéreux pour l’étudiant. Cependant, il bénéficiera d’une insertion professionnelle plus qualitative à l’obtention du diplôme.
Pour bénéficier d’une école de commerce avec des frais de scolarité moindre, l’étudiant peut s’orienter vers une école de commerce post bac qui propose une formation avec de l’alternance.
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Des frais de scolarité évolutifs avec les reconnaissances
Les reconnaissances des diplômes ont une incidence sur les frais de scolarité des écoles de commerce. Une école et un programme moins reconnu seront généralement moins chers qu’une école à la triple accréditation internationale. Une école reconnue offre une insertion professionnelle plus qualitative aux diplômés.
Pour choisir un programme bachelor, l’étudiant doit vérifier au minimum qu’il soit visé par l’État. Il permet d’attester de la qualité de la formation et de pouvoir demander une bourse du Crous. S’il souhaite continuer ses études après l’obtention du diplôme, le visa lui permet de rejoindre un programme grande école grade de master. Le coût des frais de scolarité d’un Bachelor visé se situe entre 6 000 à 10 000 euros par an.
Quant au programme grande école bac+5, les écoles peuvent également obtenir une reconnaissance nationale plus importante, le grade de master. Il atteste de la qualité de la formation, de la dimension internationale et de la bonne insertion des diplômés.
Certaines grandes écoles bénéficient de reconnaissances dans le monde, les accréditations internationales. Sur le diplôme master, elles se nomment AMBA ou EFMD Master. Les frais de scolarité d’un programme grande école varie de 7 700 euros à plus de 15 000 euros par an pour certaines grandes écoles comme ESCP Europe.
Concernant les établissements, les écoles post prépa proposent généralement des frais de scolarité plus onéreux. Pour des reconnaissances internationales similaires sur l’école (AACSB, BGA, EQUIS), les écoles de commerce post bac sont davantage accessibles.
S’orienter vers l’alternance
Après un premier diplôme bac+2 (DUT, BTS) ou Bac+3 (Licence, Licence Pro), les étudiants peuvent rejoindre une école de commerce sur un programme master en alternance. Après un premier diplôme à l’université ou dans un établissement proposant le BTS, ils pourront rejoindre une école de management avec les admissions parallèles.
Accessible à partir de la 3e ou 4e année d’un programme grande école master, l’alternance permet à l’étudiant d’acquérir une expérience professionnelle, sans financer les frais de scolarité. Ils sont payés par l’entreprise d’accueil. L’étudiant bénéficie également d’une rémunération durant son alternance.
Les étudiants peuvent intégrer ces grandes écoles, sans avoir à financer les frais de scolarité. Pour rejoindre ces écoles, ils doivent passer un concours d’admissions parallèles comme le concours Ambitions+. Il permet de candidater aux grandes écoles de management : EDC Paris Business School, ESCE International Business School.
Que ce soit des écoles des chambres de commerce ou indépendantes, elles proposent des formations en alternance à partir de la 3e ou 4e année d’un programme master.
Faut-il passer par l’IAE ?
Les IAE sont des Instituts d’Administration des Entreprises. Ils proposent des formations en management accessibles après à bac+2, +3 ou +4. Ils s’adressent aux étudiants et aux professionnels qui souhaitent acquérir un diplôme bac+5.
Rattachés aux universités, les IAE proposent près de 800 diplômes de Master 2 dans les domaines similaires aux écoles de commerce. Cependant, les formations sont principalement dispensées en initial avec une présence de stages. L’alternance est peu proposée.
Comme l’enseignement en université, les formations sont très théoriques. Elles ont l’avantage d’être très accessibles. Les frais de scolarité des IAE s’élèvent à 170 euros par an sur la Licence et de 243 euros par an pour le master.
Cependant, la reconnaissance des diplômes IAE est moindre que celui d’une école de commerce reconnue avec le grade de master et les accréditations internationales. Ils bénéficient d’un déficit de notoriété, malgré de nombreuses actions menées.