L’insertion professionnelle des diplômés d’une école de commerce est qualifiante. Selon l’enquête de la conférence des grandes écoles, le salaire brut annuel médian des diplômés de 2021 s’établit à 38 146 euros hors primes. Une grande partie des étudiants diplômés trouvent un emploi dans les deux mois après l’obtention du diplôme.
Une insertion qualifiante
Plus de 75% des étudiants diplômés perçoivent un salaire annuel brut supérieur à 30 000 euros, hors primes. Sur le marché français, les diplômés trouvent leur 1er emploi dans les 4 mois après la remise du diplôme. Ils sont même près de 60% à être embauchés avant l’obtention de leur diplôme. Ces chiffres montrent que les étudiants des écoles de commerce et de management intègrent plus facilement le marché de l’emploi.
Cette insertion professionnelle qualifiante est due principalement :
- Des spécialisations en master qui collent à la réalité des entreprises,
- D’une présence plus accrue de l’alternance et de stages professionnels,
- Des entreprises partenaires importantes et du réseau d’alumni.
- D’une pédagogie axée sur le développement de compétences personnelles et complémentaires à la formation en management.
Les deux écoles du Concours Ambitions+ sont également dans cette dynamique. Les étudiants diplômés sont entre 95% et 100% à trouver leur 1er emploi dans les six mois après l’obtention du diplôme.
Les secteurs qui embauchent le plus
Les métiers après une école de commerce sont riches et variés. 9 étudiants sur 10 sont embauchés dans un secteur en lien avec leur spécialisation sur le cycle master. Les salaires les plus hauts en France sont versés aux étudiants embauchés dans le secteur Banque et Assurance. Ils représentent 14.8% des embauches et un salaire moyen annuel brut de 45 338 euros.
Le premier secteur qui embauche des diplômés issus des écoles de management est le Conseil et de bureaux d’études indépendants. Il représente 18.6% des embauches de la session 2021. La moyenne des salaires des diplômés est de 41 923 euros.
Le deuxième secteur d activité est celui des TIC Services qui représente 16,1% des embauches. Le salaire moyen est de 38 134 euros.
Les spécialisations en master du programme grande école correspondent à ces secteurs d’activité. D’autres activités concernent la comptabilité, le juridique, l’audiovisuel, et le commerce.
Les embauches en France ou à l’International
Les embauches en France concernent 84,2% des étudiants diplômés. Parmi eux, ils sont concentrés principalement en Île-de-France avec près de 76%.
Les spécialisations en anglais permettent une embauche dans un service international ou dans une entreprise à l’étranger. Ils sont près de 16% à exercer un emploi à l’international, avec une majorité en Europe (Allemagne, Luxembourg, Belgique, etc.). Les nouveaux diplômés hors de l’Europe s’expatrient principalement en Suisse, au Royaume-Uni ou en Chine.
Les salaires pour les embauches à l’international sont plus élevés qu’en France. Ils peuvent être le double par rapport à la France, notamment aux États-Unis, en Suisse ou au Royaume-Uni.
Les ecoles de commerce avec des cursus 100% en anglais préparent les étudiants aux métiers à l’international. Certaines écoles sont davantage spécialisées pour les cursus et les métiers à l’étranger.
Les étudiants en alternance sont-ils mieux embauchés ?
Les étudiants de master en alternance bénéficient d’une expérience professionnelle plus riche. Le niveau de salaire de ces étudiants diplômés est similaire à ceux qui ont suivi un cursus initial. La présence dans l’entreprise d’accueil facilite l’insertion professionnelle avec un taux supérieur aux étudiants en formation initiale.
Plus du tiers des étudiants en alternance sont embauchés dans l’entreprise d’accueil à la sortie d’ école. Ils sont embauchés dans les secteurs d’activité similaires aux non-apprentis.
En résumé, les étudiants issus de l’apprentissage bénéficient d’une expérience plus importante. Ils trouvent un emploi un peu plus rapidement que les autres étudiants diplômés. Les caractéristiques d’embauche (salaire, type de diplôme) sont assez similaires entre les étudiants issus ou non de l’apprentissage.